Chauffage par le plafond : une solution innovante pour un confort thermique optimal

Quels sont les avantages de ce dispositif ?

Si nous mettons en valeur cette possibilité, cette solution innovante, c’est parce qu’elle présente un large panel d’avantages. Elle trouve parfaitement sa place au sein d’une maison intelligente.

• La chaleur radiante, comme on l’appelle parfois, est distribuée de manière uniforme. Dans le cas d’une solution par convection (on pense notamment aux radiateurs, reliés au ballon d’eau chaude), les variations sont fréquentes. Par exemple, un simple obstacle physique vient compromettre la circulation de l’air chaud.
Rien de tel en ce qui concerne le chauffage par rayonnement. Il est synonyme d’homogénéité (moyennant quelques rares variations). Ajoutons qu’on en ressent rapidement les effets une fois le système enclenché. Tous ces agréments contribuent au bien-être des personnes, discrètement.
• La discrétion que nous venons d’évoquer représente un autre avantage réel. Vous profiterez d’un véritable gain de place et d’une valeur ajoutée sur le plan esthétique. Une opportunité se dessine pour celles/ceux qui préfèrent un environnement minimaliste, avant tout fonctionnel.
• La zone chauffée se montre particulièrement étendue. La chaleur circule davantage et recouvre des surfaces plus larges. Les grands espaces ouverts, souvent négligés par les systèmes de chauffage typiques du XXe siècle, bénéficient aussi d’un meilleur « traitement », plus équilibré et plus large.
• Finalement, vous pouvez compter sur une meilleure efficacité énergétique. Les déperditions de chaleur se révèlent moins importantes. De même, la sensation de confort (bien que la sensibilité de chacun(e) entre en jeu) survient à une température plus basse.
Une étude du CBE (Centre for the Built Environment (CBE) a permis d’observer ce phénomène en situation (source). La cohorte s’étendait à plusieurs entreprises américaines, avec un constat similaire. Les « systèmes radiants » provoquent moins de frustrations chez les occupant(e)s… ce qui réduit mécaniquement la consommation d’énergie.

Le plafond chauffant : une solution prometteuse qui prend son essor depuis quelques années

Face à ces arguments, on comprend l’engouement récent lié au chauffage par le plafond.

La raison pour laquelle son équivalent au sol s’est installé plus vite dans les mœurs, cela dit… demanderait une analyse historique et sociologique. Il semblerait que des idées reçues, non justifiées, aient longtemps compromis l’acceptation de ce modèle par les usagers occidentaux.

Désormais, ce mode de chauffage fait l’objet d’une valorisation méritée.

Mais revenons-en au cœur du sujet. Maintenant que nous avons décrit le fonctionnement général et les atouts du dispositif, il faut opérer une distinction importante.

Il existe, on l’annonçait un peu plus tôt, deux types de plafonds rayonnants. L’un est appelé « hydraulique » (à eau) ; l’autre électrique. Qu’est-ce qui les distingue ?

Plafond chauffant hydraulique ou électrique : lequel choisir ?

Si, au moment d’une rénovation énergétique ou d’une construction en neuf, vous hésitez entre un plafond chauffant hydraulique et un modèle électrique, plusieurs pistes de réflexion sont à explorer.

L’itération hydraulique reçoit l’eau chaude produite par une chaudière ou un dispositif de chauffage central équivalent. L’eau en question, on l’a mentionné, ne rejoint pas de radiateur. Sa distribution se confine au plafond (à travers les tuyaux), et c’est à partir de là que la chaleur rayonne.

Au niveau d’un plafond chauffant électrique, les câbles et les panneaux radiants sont à l’origine du confort thermique. Le fameux effet Joule se produit à l’intérieur des éléments conducteurs. La transmission suit alors le même principe que celui d’une installation hydraulique.

Les deux types affichent des avantages et des inconvénients.

• Le plafond chauffant hydraulique est moins propice à la modulation, à l’ajustement. Son pendant électrique, en revanche, se prête très bien au contrôle à distance. Des applications et autres modules numériques sont de plus en plus fréquemment élaborés par les constructeurs. D’où que vous soyez, vous avez ainsi la possibilité de gérer l’installation et son utilisation. Oui, les thermostats connectés reposent sur le même principe quand il faut ajuster la température de l’eau. Mais l’impact est moins direct ; et donc moins pratique.
• Néanmoins, la « version » électrique produit un impact plus important sur votre facture mensuelle. Particulièrement si vous prévoyez une utilisation soutenue. Bien que les modalités de régulation soient pratiques, l’énergie consommée reste globalement supérieure.
• Pour finir, relevons que les plafonds chauffants à eau demandent une patience supplémentaire avant que leurs effets se ressentent pleinement. La différence peut impacter la satisfaction moyenne des résident(e)s, même si elle tient à quelques minutes.

Un artisan RGE (reconnu garant de l’environnement) saura, quoi qu’il en soit, définir l’alternative la plus cohérente.

Hydraulique ou électrique : aussi une question financière

Votre budget compte parmi les critères. Une installation hydraulique représente un investissement initial plus conséquent, en moyenne, qu’un chauffage par le plafond électrique. Sur le long terme, cela dit, le second engendre des coûts plus importants que le premier (car ils consomment davantage).

Ce même professionnel vous guidera, vous aidera à trouver la meilleure option parmi cet ensemble de facteurs. Il veillera, une fois le choix établi, à planifier une installation conforme aux normes en vigueur. Son savoir-faire et son expérience garantiront une pose intelligente.

L’emplacement, la proximité par rapport aux autres dispositifs, la configuration de l’édifice… servent de base à l’optimisation du système de chauffage.

1. Quelle est la structure du plafond existant ? Si le plafond ne semble pas pouvoir supporter le poids du système de chauffage envisagé, l’installateur ne va pas nécessairement renoncer. Il procédera plutôt à des renforcements. Cela peut retarder le geste de rénovation et rendre l’opération plus chère. Il en va toutefois d’un objectif crucial : assurer la sécurité des résident(e)s.
2. Quel type de chauffage par le plafond parait le plus adéquat ? Le technicien fera son choix entre les deux types. Il cherchera, dès lors, à atteindre un équilibre entre la charge budgétaire et la recherche d’efficacité énergétique. Une discussion préalable avec le propriétaire est cruciale. Elle contribue à arrêter les objectifs et les limites du projet.
3. L’isolation actuelle risque-t-elle de compromettre les performances de l’installation ? Comme vous le savez, les failles dans ce domaine entraînent des déperditions de chaleur. Lorsqu’on souhaite éviter ce phénomène, les pistes d’amélioration sont nombreuses. On pense notamment à la rénovation des combles, des murs, des sols… et des plafonds, naturellement. En ligne de mire, on retrouve toujours un rendement optimal.
   Depuis quelques années, l’aérogel de silice, la laine de coton recyclé, le béton cellulaire… s’imposent comme autant de matériaux efficaces et économes.
4. Quels sont les besoins en termes de câblage ou de tuyauterie ? Si la mise en place d’une variante hydraulique se décide, le jeu de tuyauterie nécessaire doit être établi. Cela implique une connexion avec le chauffage central existant. En ce qui concerne les systèmes munis de résistances électriques, on veillera à la sélection d’un câblage adapté. De même, parmi les mesures à effectuer, il faut veiller à éviter toute surcharge provoquée par l’intégration du système.
5. Comment préserver l’esthétique des lieux ? Cette nouvelle intégration ne devrait pas nuire au design intérieur. Un installateur RGE, dans la mesure de ses possibilités, imaginera un prolongement harmonieux, et évitera les effets de rupture. Sachant que les aspects sécuritaires et fonctionnels restent prioritaires.

Grâce à cette approche multifocale, l’installation du chauffage au plafond pourra se dérouler dans les meilleures conditions. Précisons, de manière synthétique, ses différentes phases.

Quelle est la marche à suivre pour l’installation du chauffage par le plafond ?

Une fois que l’intervenant a évalué vos besoins et déterminé le type de chauffage avec votre accord, il est nécessaire de préparer l’espace. De veiller à son accessibilité, pour une installation en toute sécurité. En principe, le chauffagiste a déjà pris les mesures nécessaires au cours de sa première visite.

Ainsi, ayant toutes les données en main, il met en œuvre son projet :

1. Il commence par la préparation du plafond (ou du faux plafond, le cas échéant). Elle contribue à faire « place nette ». Un nettoyage s’impose, destinés à chasser les poussières et les débris, puisque cet espace accueillera les composants nécessaires à la diffusion de la chaleur rayonnante.
2. Vient ensuite l’installation des éléments inhérents au chauffage rayonnant. L’intervenant dispose précisément les tuyaux ou les pièces chauffantes (câbles, panneaux…) selon le type retenu. À noter qu’un raccordement au système central est de rigueur pour tout module hydraulique.
3. Lorsque tout est correctement intégré, un processus d’isolation commence. Certains matériaux spécifiques (laine minérale, mousse de polystyrène…) forment un bastion contre les pertes de chaleur et contribuent à l’insonorisation des lieux.
4. Il est alors temps de fermer le sous-plafond ou le plafond structurel (selon la configuration du bâtiment). C’est une phase notamment esthétique : l’application des plaques de plâtre, les finitions, ainsi que les travaux de peinture assurent le camouflage des structures.
5. Le chauffagiste va, pour finir, procéder aux vérifications de rigueur. Un test protocolé permet de confirmer la sécurité et la fonctionnalité du système de chauffage.

Maintenant que ce travail exigeant est achevé, les occupants peuvent profiter du plancher rayonnant et de ses bienfaits thermiques. Qu’en est-il maintenant de son entretien ?

Faut-il entretenir un plafond chauffant ?

En réalité, puisqu’il n’est pas exposé, parce qu’on le recouvre, le plafond chauffant ne requiert aucun entretien particulier.

On parlera plutôt d’une maintenance ou d’une surveillance. Il convient de vérifier régulièrement les performances de l’installation - notamment grâce aux dispositifs de contrôle modernes. Cela permet d’ajuster la consommation en fonction des données analysées.

Dans de rares cas, si le dispositif ne se montre pas à la hauteur, on peut organiser une révision, voire un remplacement. L’artisan ayant pris en charge la pose saura établir un diagnostic et définir le mode d’intervention adéquat.

Ce dernier agrément pourrait être celui qui fait la différence. Il ajoute à la commodité de cette solution de chauffage.

Reste une question essentielle, lorsqu’on décide d’opter pour cette technologie : quel système choisir ?

Seule une démarche holistique, autrement dit globale, permet d’obtenir les meilleurs résultats. Aucun détail n’est à négliger. Pour une installation réussie, on tiendra compte des impacts structurels, économiques (et donc énergétiques) ou encore pratiques.

De nos jours, l’essor fulgurant des technologiques numériques permet des calculs toujours plus précis. Ainsi, en étroite collaboration avec le chauffagiste, vous trouverez une solution adaptée, pour une expérience agréable et durable.

Parmi les pompes à chaleur, l’une n’est pas « meilleure » que l’autre. Les déclinaisons « air-air » affichent autant d’avantages que les PAC géothermique. On peut faire le même constat pour les plafonds chauffants. Ce sont les objectifs, les préférences et les moyens de chacun(e) qui feront la différence.